Histoires partagées

Il y a autant de façons de vivre avec le VIH que de personnes séropositives. Découvre-les et prends la parole à ton tour si tu le souhaites.

Dévoiler que l’on vit avec le diabète à sa famille, ses amis, ses collègues de travail suscitera chez la plupart la compassion. En revanche, dévoiler son statut sérologique au VIH risque de causer un malaise, des questions et du jugement.

Sylvain, Montréal

J’ai rencontré des gens comme moi, comme toi et comme nous, qui ont eu des moments faciles et des moments très difficiles, mais qui ont réussi à trouver la force de se battre chaque jour.

Cassandre

En mémoire de Benoît, porte-parole des jeunes séropos

Benoît, Montréal

En mémoire de Benoît - Apprendre la confiance en soi

Benoît, Montréal

Le choix de revisiter son histoire

Dan, Montréal

J’ai passé deux années à cesser de rêver à un avenir me permettant de voir vieillir mes trois enfants. Deux années à me voir dépérir. À préparer ma propre mort après avoir trop brièvement vécu. À réaliser que je ne verrais probablement pas mes cinquante ans. Mais la mort n’est finalement pas venue!

Jacques, Victoriaville

Pour vivre en couple sérorodifférent depuis dix-huit ans, ces différentes approches préventives qui se sont ajoutées avec les années sont venues éliminer presqu’à 100% la peur de transmettre le VIH à mon conjoint.

Jacques, Victoriaville

Aux équipes de recherche. Ce n’est pas juste à propos de votre carrière, d’un article scientifique, d’une conférence… C’est aussi et surtout à propos de NOUS. Notre santé, nos corps, nos vies!

M.

En mémoire de Hans, artiste et survivant

Hans, Estrie

L’aveugle et le sourd (fable)

Gino, Estrie

À notre dernier rendez-vous, Dre Vézina m’a pris par la main et m’a dit : « J’ai réussi, t’es encore en vie. » Quelques jours après cet entretien émouvant, j’ouvrais ma boîte aux lettres et je tombais des nues : je venais de recevoir une invitation à devenir patient d’une autre clinique. À cet instant, je me suis senti trahi.

Chantal-Paul (nom fictif)

Le fait de commencer un traitement contre le VIH demeure une décision personnelle dont les impacts doivent être d’abord analysés d’un point de vue personnel, sachant très bien que cette décision aura un impact sur les personnes qui nous entourent.

Jacques, Victoriaville

Il fut d’abord un temps où savoir ou ne pas savoir avait bien peu d’importance, car le seul message que les personnes atteintes du sida se faisaient dire était : nous ne pouvons rien pour vous, vous allez mourir.

Jacques, Victoriaville

Mon art, mon engagement et le VIH

Daniel-Claude, Montréal

Aurait-on oublié le VIH?

Jacques, Victoriaville

VIH : quand les mots nourrissent la stigmatisation

René

Je rêve du jour où certain·es membres de notre famille s'excuseront d'avoir rejeté nos enfants, de nous avoir crié dessus et de nous avoir insulté·es après que nous leur ayons révélé la vérité.

M.

J'ai découvert la solidité de mon entourage

Ken, Montréal

Ça

Denis-Martin

La COVID-19 vue par un survivant du VIH

Jacques, Victoriaville

Pour que chacun·e prenne sa place

Bruno, Montréal

Elle est finie la période où je perdais du temps et de l’énergie à savoir si on savait.

Donald, Québec

La criminalisation du VIH n’aura contribué qu’à faire augmenter la stigmatisation et l’ostracisme. Elle aura permis à la société de juger les personnes vivant avec le VIH comme étant des individus irresponsables et malveillants, ce qui n’est pas le cas.

Jacques, Victoriaville

Mes petits-enfants comptent sur moi

Jacques, Victoriaville

Je refuse de me faire renvoyer dans le placard

Ken, Montréal

Notre société est souvent fortement compatissante pour les personnes atteintes de cancer qui luttent pour leur vie: on loue leur courage dans le combat quotidien. Lorsqu’on vit avec le VIH, nous sommes plus souvent confrontés à des discours: il a couru après, il récolte que ce qu’il mérite.

Jacques, Victoriaville

Avant, on mourait du sida, aujourd’hui on vit avec le VIH. Vivre avec le VIH en 2016, c’est de prime abord prendre conscience que je vivrai longtemps avec cette infection et que j’ai bien des chances de mourir d’une autre problématique que le VIH (accident de tout genre, cancer, problèmes cardiaques…).

Jacques, Victoriaville

Non, la vie ne s'arrête pas là

Richard, Laurentides

VIH : des nouvelles du futur (autofiction)

Leur père séropositif, c’est juste un papa qui vieillit assez bien, mais qui pense plus aux problèmes reliés au vieillissement qu’aux problèmes reliés au VIH.

Jacques, Victoriaville

La discrimination anticipée. Ça m’arrive assez souvent. Je suis en route vers ma destination en autobus ou en métro. Je parle avec un ami. Quand j’aborde un point concernant le VIH, mon ton baisse. Pourquoi ?…

Ken, Montréal

Connais-tu ton statut sérologique? Oui, je réponds, et honnêtement. C’est alors que la crise débute.

Ken, Montréal

Tu n’es pas le VIH: tu vis juste avec

Doris, Brossard

Aujourd’hui, je vis au Burkina Faso, je tente d’y ouvrir une école à la québécoise dans la façon d’enseigner; je vis avec mon conjoint et son fils; je conduis ma moto dans ce pays qui est le mien, qui a toujours été le mien.

Roger

Soutenir les sourd·es vivant avec le VIH

Donald, Montréal

En mémoire d'Alexandra, rockstar du milieu communautaire

Alexandra, Montréal

Je vous dédie ces chansons

Donald, Québec

Quand je repense à mes années de cégep, je revois l’hypocondrie de mes amies qui, dans notre petite ville, faisaient tranquillement l’apprentissage de leur sexualité et paniquaient (bien qu’elles n’avaient pris aucun risque) chaque fois que leurs ganglions enflaient, puisqu’on leur avait dit que c’était un des symptômes du VIH.

Bruno, Montréal

Merci Google!

Laurette

Depuis le début de l’épidémie, de nombreuses études sont menées dans le domaine du VIH, et ce, avec différentes approches théoriques et méthodologiques. Mais, comment fait-on de la recherche lorsqu’on partage certaines caractéristiques avec la population qu’on étudie ?

Jorge, Montréal

La tolérance nous ouvre les yeux sur le monde

Yves, Outaouais

J’te le dis… J’te le dis pas… J’entends pus ce que tu me dis. J’vois juste ta bouche, tes lèvres. J’les veux sur ma peau. J’te veux, j’te veux tant… Ta main sur mon sein. J’ai chaud… Tes caresses, ton corps, continue!!! J’te veux, je sais plus… T’arrête pas, j’te veux, j’ai peur. Continue, j’te veux. Arrête, j’me sens sale. Continue, je sais plus… J’te dis… j’te dis pas…

Alexandra

Le deuil de la dangerosité

Collectif de personnes vivant avec le VIH « Les Indétectables»

Un chien dans un jeu de quilles

Daniel-Claude, Montréal

À mon avis, il n’y a pas de bons ou de mauvais choix. Il n’y a que les choix qui, après l’obtention d’information adéquate et scientifiquement reconnue, font que je suis à l’aise de vivre avec mes choix et capable d’en accepter les conséquences.

Jacques, Victoriaville

Je me demande de plus en plus où est la réalité des gens de nos jours. Sommes-nous naïfs ou les gens font simplement l’autruche pour ne pas avoir à faire face à la réalité? Pense-t-on vraiment qu’en évitant de parler des vraies choses, que la vie va nous épargner ces choses que nous ne voulons ni voir ni entendre, mais qui sont bel et bien là?

Daniel Jonathan

Salut Richard. Il y a plus de 24 ans que tu nous as quittés. Je ne t’ai pas oublié, mais le temps a fait son œuvre. Les choses ont bien changé depuis. Comme tu dois le savoir de là-haut, bien d’autres amis sont morts aussi. Mais comme tu vois, je suis encore là, je survis. J’aurai vécu assez longtemps pour jouir du droit de mourir dans la dignité (comme si vos morts n’avaient pas été dignes!). Je pense souvent à vous, oui à vous tous qui avez disparu.

René
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Il fut d’abord un temps où savoir ou ne pas savoir avait bien peu d’importance, car le seul message que les personnes atteintes du sida se faisaient dire était : nous ne pouvons rien pour vous, vous allez mourir.

Jacques, Victoriaville, 17 janvier 2017

Il fut ensuite un temps où savoir aurait fait une différence, mais on ne savait pas. On ne connaissait pas cette différence, donc on a développé des approches qui identifiaient le moment où il était préférable de commencer les traitements pour nous aider à vivre plus longtemps.

Nous en sommes maintenant au temps où il est clairement établi que plus tôt nous nous savons infectés, le plus rapidement il est possible de commencer un traitement qui entraînera de nombreux bénéfices pour la suite de notre vie.

Des bénéfices pour nous. Des bénéfices pour les gens que nous fréquentons.

Premièrement, les bienfaits pour nous :

  • Le traitement entraînera une charge virale indétectable qui arrêtera la réplication du virus.
  • Si la réplication du virus est très faible, tout mon système immunitaire sera en position de force pour continuer à combattre un ensemble d’infections.
  • Ma santé psychologique sera améliorée : ma peur et ma culpabilité diminueront de façon importante, car le risque d’infecter une autre personne deviendra inexistant.

Ces éléments mis ensemble me donneront une espérance de vie comparable à l’ensemble de la population. Donc, je pourrai vivre en forme et en santé, et vieillir positivement.

Puis, le grand bienfait pour les autres :

  • Si, grâce aux traitements pris le plus tôt possible après mon infection, je ne peux plus transmettre le virus à d’autres, je viens de mettre fin à la chaîne de transmission de l’infection.

Ceci revient à dire que si nous avons des comportements qui peuvent entraîner une possibilité d’infection au VIH, c’est dans notre intérêt de nous faire dépister pour vérifier si, effectivement, l’infection a eu lieu. Si le dépistage s’avère malheureusement positif, il est dans notre intérêt d’être traité le plus rapidement possible pour bénéficier des bienfaits décrits plus haut.

Sans succomber à la panique, le mot d’ordre pour toute personne ayant eu des comportements qui risquent de conduire à une infection au VIH devrait être: JE ME FAIS DÉPISTER.

Passez le mot.

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