Il y a autant de façons de vivre avec le VIH que de personnes séropositives. Découvre-les et prends la parole à ton tour si tu le souhaites.
Suite à un diagnostic positif de VIH, la science médicale recommande d’entreprendre rapidement des traitements antirétroviraux. Cela pour deux raisons fondamentales.
Premièrement, une personne traitée dès l’annonce de son diagnostic gardera son système immunitaire fort. Celui-ci pourra alors lutter plus adéquatement contre les infections et permettra à la personne d’être en santé et d’avoir une bonne qualité de vie.
Deuxièmement, cette personne ne transmettra pas le VIH à ses partenaires, car même sans protection lors de contacts sexuels, le traitement conduit généralement à une charge virale indétectable. Cette indétectabilité – qui doit être maintenue par la prise quotidienne de son traitement et par un suivi médical régulier – assure la non-transmission du VIH.
Je vous propose donc cette liste de questions à vous poser avant d’entreprendre des traitements antirétroviraux.
Une réponse positive à toutes ces questions sera le gage d’une amorce de traitement réussie. Cependant, loin de moi la prétention de dire que cette liste est complète. Je la considère plutôt comme un outil utile à la réflexion qui, pour être personnalisée, nécessitera de l’honnêteté quant à ses craintes et ses appréhensions.
Les traitements ne se résument pas à une prescription médicale sur un bout de papier! Vaut donc parfois mieux prendre un temps de réflexion pour être en mesure d’assumer ses choix et de les perpétuer dans le temps.
N’ayez pas peur de poser des questions à votre médecin, au moment du diagnostic ou lors des rendez-vous suivants. N’ayez pas peur de lui dire que vous voulez réfléchir avant d’entamer un traitement. Allez parler avec un·e intervenant·e communautaire afin qu’il ou elle vous accompagne dans votre réflexion.
Le fait de commencer un traitement contre le VIH demeure une décision personnelle dont les impacts doivent être d’abord analysés d’un point de vue personnel, sachant très bien que cette décision aura un impact sur les personnes qui nous entourent.
Face à cette décision, il s’agit alors d’être proactif et responsable, et d’agir de manière à préserver notre santé et celle de nos partenaires. Un bon moyen de participer à la lutte pour mettre fin à l’épidémie du VIH/sida au Québec.
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