Pour démystifier le VIH en tant que séronégatif·ve
Sensibiliser dans un mouvement militant
Les allié·es sont essentiel·les dans les mouvements militants comme ailleurs. Dans le cas du VIH, par exemple, les militantes lesbiennes ont soutenu leurs amis gais qui mouraient des suites du sida, tant en prenant soin d’eux qu’en militant dans les rues avec eux.
Aujourd’hui, on ne meurt plus du sida au Québec, car les médicaments sont efficaces et techniquement accessibles. On dit techniquement, car ils ne sont quand même pas gratuits, même avec la RAMQ. Le militantisme n’est donc plus le même que dans les années 1980 et 1990, mais il est encore nécessaire!
Tu peux donc commencer en te renseignant sur les plaidoyers spécifiquement liés au VIH et partager de l’information autour de toi (médias sociaux, proches, affichettes…).
De plus, comme le VIH est à l’intersection de beaucoup de problèmes sociaux, tu peux aussi rejoindre d’autres mouvements militants, en y apportant le point de vue du VIH – ou encore, apporter ce point de vue dans un mouvement dont tu fais déjà partie.
Par exemple, comme le VIH peut se transmettre durant la consommation de drogues par injection ou inhalation, le mouvement VIH et le mouvement de lutte contre les surdoses sont intimement liés. Les deux se battent pour la même chose: le respect de la dignité et des droits des personnes qui consomment, et une façon plus sécuritaire de consommer, pour éviter les surdoses et les infections par le VIH ou le VHC.
Il en va de même pour beaucoup d’autres causes sociales. La COCQ-SIDA et le Réseau Juridique VIH en montrent plusieurs exemples sur leurs sites Web.